Réédition 2018 disponible en librairie, avec un texte inédit sur l’Art financier aux éditions de la Table Ronde.
4ème de couverture de la réédition augmentée de 2018
L’Art dit « contemporain », enfant involontaire de Marcel Duchamp, est né au détour des années 60, détrônant l’Art moderne à coups de provocations et transgressions. Bien que pratiqué par une toute petite partie de nos contemporains, il est devenu, en France, un art officiel puis s’est mondialisé.
En décortiquant, derrière le spectacle des œuvres, les processus et les multiples stratégies agissant sur le « regardeur », Christine Sourgins dévoile, avec érudition et ironie, l’efficacité de ce nihilisme. Cet art libertaire se révèle manipulateur et liberticide : qu’il se veuille critique, ludique ou didactique, il relève d’une subversion et d’un radicalisme systématiques. Dans le labyrinthe des « concepts » et des « discours », elle offre un fil d’Ariane, montrant comment cet art, vite qualifié de farce, menace ceux qui s’en moquent tout autant que ceux qui s’en enchantent. Sous divers prétextes esthétiques, politiques ou moraux, c’est l’humanité même de l’homme qui est attaquée, avec un choc en retour sur la société, en particulier dans la culture étatisée, l’éducation ou l’art religieux.
En épilogue, « Brève histoire de l’Art financier » décrit comment cet Art dit contemporain est passé des spéculations intellectuelles aux spéculations financières. Loin d’être un simple affairisme, il cautionne l’esthétisation de la marchandisation du monde, devenant sans vergogne l’Art du fondamentalisme marchand.
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« Les mirages de l’Art contemporain » a reçu en 2007 le Prix Humanisme chrétien, décerné par l’Académie d’éducation et d’études sociales qui récompense un « ouvrage (…) répondant aux valeurs de tradition sociale et d’humanisme chrétien » (Site : aes-France.org).
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