L’art d’avant-garde et la politique culturelle de l’épiscopat

10 août 2014

L’événement marquant de l’actualité artistique de ces derniers mois est la parution du livre  L’Eglise et l’art d’avant-garde  De la provocation au dialogue sur le thème « La chair et Dieu ». L’ouvrage agite les milieux de ce qu’il est convenu d’appeler l’Art contemporain et ceux de l’art sacré, vu la qualité des auteurs : G. Brownstone, expert mondialement honoré, pour la première partie, et Mgr Albert Rouet, évêque de Poitiers, pour la seconde ; la préface est de Mgr Gilbert Louis, évêque de Châlons, et la postface du père Robert Pousseur, sécrétaire du comité épiscopal, Art, Cultures et Foi. Une galerie virtuelle, sur le site Internet de la Conférence épiscopale des évêques de France, est venue, dans un premier temps, renforcer l’impact du livre.  Rien qu’à la vue du cahier illustrant les oeuvres de référence, le choc est rude.

Consternation des chrétiens, fureur des autres qui soulignent le double-jeu de l’Eglise : le discours moralisateur par devant, la corruption par dessous. Nous montrerons dans un prochain livre  que ce qui se présente sous le vocable d’Art dit contemporain est, en fait, une instrumentalisation de l’art à des fins subversives. On peut analyser l’ouvrage « La Chair et Dieu » comme un modèle de subversion réussie : un nouvel ordre mental utilise cette option artistique pour renverser les modes de penser et la sensibilité propre au christianisme…Lire la suite et/ou télécharger

Article paru dans la revue  « Catholica » N°80, été 2003,  pages 46 à 61.
(NB : l’article était suivi d’une table ronde sur le même sujet, pp. 63 à 74).
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