mardi 23 septembre 2025, parution du livre

« Anatomie de la beauté »

éditions Boleine

Pour voir la 4ème de couverture :

Pendant des siècles la beauté allait de soi : inutile d’analyser, d’argumenter pour la défendre. Mais il y a environ 50 ans, le beau a commencé à être, pas seulement détourné ou contesté, mais déconstruit et diabolisé. L’attaque est venue de l’intelligentsia, le grand public restant demandeur de beauté, sans avoir les mots, les « concepts » ou la culture pour répondre. Certains milieux cultivés, réticents à agresser le beau, eurent cependant du mal à défendre… une évidence.

Ce livre, « Anatomie de la beauté », s’adresse à tous ceux que la beauté oxygène et vivifie. Ce n’est pas une exploration sociologique ou philosophique du beau, encore moins une histoire au sens chronologique (même si, écrit par une historienne de l’art, il sera tenu compte de tous ces apports, bien sûr) : c’est une approche qui passe par l’histoire de la pensée et des images et tient compte de recherches récentes, neurologiques par exemple. Savez-vous que la découverte des neurones-miroirs transforme notre compréhension de l’admiration ? Que l’observation du comportement animal révèle des préoccupations artistiques et même, pour certains chercheurs, une « proto-esthétique » ? De quoi renouveler maints débats qui tournaient en rond entre beauté « objective » et « subjective », universelle ou relative…etc.

Il sera principalement question de beauté artistique car c’est la plus attaquée, sans se priver d’allusions à la beauté de la nature qui lui est liée. Les exemples, nombreux, seront souvent tirés de la Peinture, car c’est la discipline la plus combattue, en France surtout, mais aussi parce qu’il est facile de retrouver un tableau cité sur le Net, devenu un musée imaginaire mondial.

« Anatomie de la beauté », sous-titrée « Qu’est-ce que le beau ? », montre que la beauté n’est ni une succession d’oukases dogmatiques, ni un fatras empirique où chacun verrait le beau comme midi à sa porte. Oui, il y a des « constantes de beautés » mais elles sont souples, vivantes, c’est pourquoi le beau est fragile. Ce livre, édité chez Boleine, voudrait contribuer à la renaissance d’une notion-clé de l’Occident, qui interrogeait déjà Platon…

Christine Sourgins

Disponible chez votre libraire préféré dès le 23 septembre 2025 !