A qui profite l’Art contemporain dans les églises ?

12 août 2014

«  Ce n’est pas de cet art dont a besoin l’Eglise… » écrivait Marc Fumaroli, dans le premier numéro de la revue Arts sacrés. Il fustigeait ainsi un certain Art contemporain. Ce terme qui prétend recouvrir la totalité de l’art d’aujourd’hui, loin de désigner une époque, signale en fait un genre, bien distinct de l’Art moderne ou l’Art abstrait, prisés par les pères Regamey et Couturier. Pour éviter toute confusion cet Art contemporain est souvent désigné par l’acronyme AC. Et l’académicien de préciser que, réitérer la démarche de ces deux dominicains, « aujourd’hui serait d’une folle imprudence » . Voilà qui mérite qu’on revienne sur les étapes de l’intrusion de cet AC dans les lieux de culte. Puis sur les raisons de sa réception par l‘Eglise, comme sur les mobiles qui poussent des artistes éloignés de la foi à cette collaboration : à quoi, à qui, profite-elle ?

 Article paru dans la revue Képhas N°34 avril-juin 2010, p. 145 à 153.

 

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